Promesse tenue : je bosse ! Dans cette toute petite ville de Griffith, j’assemble des tracteurs et machines agricoles en tout genre. Le boulot est assez physique (je peux vous dire que j’attendais la fin de la semaine avec impatience), mais le salaire et l’équipe sont sympas. Avec Xavier, on a été intégrés assez rapidement à l’équipe et même invités à partager fish and chips et quelques bières après le boulot. Ce n’est pas ce que je cherchais au début, mais niveau fruitpicking il semblerait que ce soit un peu mort en ce moment : fin de saisons, demande trop importante… Puis finalement, on n’est pas plus mal lotis, car on bosse en hangar, c’est-à-dire à l’abri des mouches (certaines viennent malgré tout nous harceler), du soleil et des tempêtes de sable (sur la photo ci-dessous, je suis dehors, mais c'est pas si souvent).
En ce qui concerne le temps, on a visiblement bien fait de quitter Sydney ; selon les contacts qu’on a là-bas, il pleut depuis mardi, alors qu’ici, c’est plutôt le grand soleil ! En même temps, ça ne change pas grand-chose pour nous, étant donné qu’on bosse enfermés et que quand on sort du boulot, on est trop morts pour profiter de dehors. Mais c’est quand-même plus agréable. J’ai pensé prendre un deuxième taf pour le soir, afin d’optimiser mon temps à Griffith (je bosse de 8:00 à 17:00 ou 18:00 avec une demi-heure de lunch), mais vu mon état en fin de semaine, pas sûr que je le fasse. Option encore à l’étude.
Sinon, j’ai ENCORE été attaqué par les bed bugs !!! Ca fait 5 fois en 3 semaines. Je vous épargne les photos, mais mes bras tirent un peu la tronche. Je sais leur origine cette fois ; c’est l’un de mes 12 roomates qui en a ramené d’un autre backpacker, mais qui ne sait pas comment s’en débarrasser. Comme par hasard, il dort dans le lit à la gauche du mien.
Sans relation avec les puces, je devais changer d'auberge de jeunesse, à 2 rues de celle-là. Le proprio est le type quoi nous a trouvé le job. La condition était d’aller dormir chez lui à la fin de la semaine prépayée dans l’auberge où on se trouve actuellement. C'est un peu moins militaire qu’ici, comme on est que 6 par chambre au maximum et que chaque chambre est en réalité un studio (une chambre, un salon et une cuisine). Niveau superficie, y’a mieux (on optimise l’espace en Australie, y’en a pas assez…), mais ça permettait de partager notre espace personnel avec moins de monde. Puis finalement, comme les gens sont plutôt cools ici, on fait semblant d'avoir zappé.
Après Griffith, je devrais bouger en direction de Melbourne. J’ai vu des cars qui emmenaient directement là-bas pour pas cher, selon ce qu’on m’a dit. A suivre.