dimanche 24 février 2008

Goodbye Sydney, hello Griffith !

Ca y est, je ne suis plus a Sydney ! Apres un barbec’ d’adieu avec les autres, j’ai pris la route avec Xavier aux alentours de 9:30. Il conduit, j’indique la route. Il s’est acheté une Saab, ma foi confortable (je peux en juger après avoir passé 7 heures dedans), ce qui pourra nous être bien utile pour nous déplacer pour le fruitpicking.

Sur la route, enfin le dépaysement !!! Premières tornades (des petites), premiers kangourous (ok, morts renversés sur l’autoroute) et premier PV… Comme d’hab’, à chaque fois que je vais dans un pays, il faut que je me prenne une prune. Mais bon, là, c’est quand-même dans les 250 AUD pour 15 km/h au-dessus de la vitesse autorisée… Mais quand on voit que l’amende pour le non-port de la ceinture avoisine le double, on s’estime heureux. Malgré tout, je continue sur ma veine poisseuse.

A part ce petit désagrément, j’ai enfin pu voir l’Australie comme on se l’imagine, un peu désertique, parsemée de toutes petites villes, avec des gens à l’accent que-tu-comprends-pas-tout, un soleil de plomb, un ciel entièrement bleu et de gigantesques espaces déserts. Puis en voiture, ça change tout. Surtout que, trop la classe, on a un toit ouvrant !

Et donc, après nos 7 heures de route, nous voici arrivés dans un nouveau backpacker. Si certains n’ont pas de personnalité, celui-ci en a presque trop ; on dirait une ancienne usine, retapée pour accueillir du public. Je suis dans une chambre avec 12 autres gars. Chacun est là pour bosser dans les champs, donc l’ambiance est particulière ; les gens se lèvent tôt le matin (bientôt ce sera mon tour), rentrent sur les coups de 15 heures, prennent une douche, passent l’après-midi devant la télé à se reposer, puis se couchent tôt.

En ce qui nous concerne, nous ne savons pas encore quand nous allons travailler, ni dans quoi. Visiblement, c’est la haute saison des melons et des citrons, donc, on devrait pouvoir faire du picking là-dedans, mais rien n’est sûr.

Autrement, la ville en elle-même change énormément de Sydney ; en plein après-midi, il n’y avait quasiment personne dans les rues, hormis quelques femmes avec leurs enfants dans les
boutiques (les hommes étant aux champs). Puis ce soir, bah il n’y a pas plus de monde dehors…

Enfin, je dis qu’il n’y avait personne dans la rue dans la journée… C’est faux, il y avait suffisamment de monde qui était prêt à nous balancer aux propriétaires des réseaux wifi qu’on détournait ! Délation ! On a quand-même fini par trouver (la preuve). Au final, je pense que j’aurai malgré tout assez peu accès à Internet, parce que les connexions ne sont pas simples à trouver, parce que c’est pas mon pc, mais celui de Xavier, parce que le cyber est à 4 AUD de l’heure, puis surtout, parce que je suis là pour trouver un job.

On doit faire un tour demain dans les différentes agences de recrutement de la ville pour trouver un emploi. Si on n’en trouve pas, on bouge. C’est aussi simple que ça quand on a une voiture.